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Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
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Résultat de la recherche de EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R.
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- | Prov. [P. réf. à Matth. XII, 34] De l'abondance du coeur parle la bouche volontiers. "On s'empêche difficilement de parler des choses dont le coeur est plein" : Et pour ce dit aussi un sage assez à cest propos : "Se tu veuls, dit il, savoir quel cuer aucune personne a, considere bien et avise de quel matiere il parle voulentiers et plus souvent", aussi que s'il voulsist dire : tu le saras par ce car de l'habondance du cuer, ce dit il, parle la bouche voulentiers. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 677]). |
Rem. Trad. du lat. abundantia cordis os loquitur ; cf. TLF I, 145b, s.v. abondance, qui atteste la loc. prov. depuis FUR. 1690. |
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I. - | Empl. intrans. [D'un chien] "Donner de la voix" : Et pour ce appelle Ovide Mercure abayeur ; et de ce n'est il mie doubte que les prescheurs sages et les bons orateurs sont moult souvent segnefiés es escriptures par le chien qui abaye. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 252]). |
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- | Aboyer son ombre. "Se tromper" (Éd.) : Et pour ce, quant aucun s'amuse ainsy et tend a aucune grant chose impossible a ataindre ou quant a ly trop forte, on dit assez communement qu'il abaye son umbre aussi que le chien fait, c'est a dire qu'il se deçoipt et qu'il ne scet qu'il fait. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 593]). |
Rem. Autre ex. ds DI STEF., 610c, s.v. ombre. |
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"Chien qui aboie à la vue du sanglier sans en approcher ; aboyeur" (Éd.) : Finablement encor, aucuns disoient que Mercures doit estre figurés en la forme d'un homme qui a teste de chien ; et ce n'estoit pour autre chose faint, fors pour la bele parole et aornee dessusdite qui est de sa significacion, laquelle par l'abay du chien nous est aussi aprés proprement segnefiee. Et pour ce appelle Ovide Mercure abayeur ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 252]). |
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II. - | ASTR. "Marée haute ; flux" : Et de ce n'est il mie doubte que la lune est la vraie cause du mouvement merveilleux et estrange de quoy elle [la mer] se meut, c'est de l'accés ou du recés qui chascun jour naturel se fait deux foiz tres ordeneement. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 289]). |
Rem. FEW : «Afr. "choc des flots, coup de mer" (1170, Edm)». |
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- | P. anal. Accident (de l'ame). "Manière d'être, état passager" : ...Desir et Esperance, dont nous avons devant aucunement parlé et dit que ce sont deux des passions ou accidens de l'ame qui autrement aussi aucunesfoiz sont appellés mouvement de courage ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 739]). Or est il temps, comme je tiens, Tractier, selon les Anciens Et leurs belles tradicions, Des accidens et passions Ausquelz l'âme est tousdiz subjecte, S'elle n'est trop émée et nete, Comme sont paour, ire, tristesce, Audace, espoir, joie et léesce, Dure pensée et forte estude ([LA HAYE, P. peste, 1426, 108]). |
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[À propos d'un inanimé ou d'un élément naturel] "Activité" : Ilz l'appelloient oultre aussi espeuse de Jupiter [l'air], pour ce que le element du feu est aussi dessus le element de l'air et pour ce aussi qu'il est de plus noble nature et de plus grant activité que l'air n'est, come le masle est par nature ou regard de la femelle. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 278]). En oultre les Corps suserains, Célestiaulx et premerains, Par la vertu et la puissance De leur pénétrant influence, Laquele est une qualité D'une puissante activité Et de soy mesmes insensible, Maiz en ses effectz perceptible, Font engendrer en ce bas Monde Les métaulx en terre parfonde Et transmuent clère eaue en glace En diverse saison et place ([LA HAYE, P. peste, 1426, 6]). ...très grant passibilité D'umaine et foible créature, Laquele, par loy de Nature, Prent son estre touchant le corps Des élémens qui sont destors En aucunes leurs qualitez Et partant en activitez, Car le beau Feu, sans nul défault, Est tousdiz sec et forment chault ([LA HAYE, P. peste, 1426, 64]). |
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Empl. intrans. "Commettre un adultère" : ...et ce nous segnefie aussi le grant iniquité des femmes dessusdites de malvaise nature qui pour l'ardeur de acomplir leur luxure ne ressoignent a faire homicide naïz ["même"] ne pluseurs autres maulx horribles et abhominables, sy come on treuve es Croniques de France que la femme de Childeric le fit occire affin que elle a sa voulenté peust mielx adulterer avec un chevalier que on appelloit Landry ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 401]). |
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"Qui brûle" : Il [le soleil] a aussi chaleur sur toutes proufitable, car sa chaleur n'est pas adustive ne ardant come celle de Mars ou la chaleur du feu, ainz est chaleur gracieuse a nature, chaleur generative, confortans, norrissans et fructificative. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 87]). |
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"Échauffement, brûlure" : ...le soleil lors consume les [vapeurs] soutilles ou les eslieve en hault, et les grosses demeurent en la mer, lesquelles il eschaufe et les desceche et art, et les choses deviennent par telle adustion ameres ; et finablement, par telle adustion consumee et souvent repetee, deviennent salees. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 290]). |
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B. - | "Rapport de conformité entre les êtres et entre les choses concrètes ou abstraites (les corps célestes et le climat)" : ...car sur tous les oyseaulx qui sont, l'aigle vole le plus hault et le plus pres du ciel, en tant qu'il surmonte les nues, sy come dient les philosophes, et par ainsy il semble aucunesfoiz qu'il voit jusques au ciel et qu'il soit de l'afinité de Jupiter. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 82]). ...et [Mercure] disoit, entre ses plus communes choses, les ans devoir estre terriblement mauvais, quant le signifficateur se trouvoit retrograde en sa revolucion d'aucun an, et disoit vaincre le climat auquel il veoit Mars avoir plus de affinité et de puissance, et disoit, quand il y avoit aspect de la Lune à la queue du Dragon en l'ascendant, que l'année devoit estre froide et pestillencialle ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 23 r°]). |
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B. - | Au fig. "Être blessé" : Nous povons aussy dire que ce qu'il fu ainsy matez ne doit pas estre ainsy, a la verité, entendu en maniere qu'il feust ainsy d'amours afolez ne seurprins, mais il le faint ainsi pour prendre occasion de mieulx parler d'amour ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 764]). |
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. | Quart aage. "Vieillesse" : Finablement, le quart aage vient aprés, ouquel ly hons commence a decliner et a diminuer de sa perfection, et c'est le temps que on appelle viellesce, qui dure tant come la vie dure ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 474]). |
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[D'une pers.] "Sauvage, rude" : L'une [des causes pour lesquelles certains n'apprécient pas la musique est] pour ce qu'ilz sont d'une nature estrange, sy agreste et sy rude qu'ilz sont aussi come tout insensible et ne font conte de feste ne de joye, ainz fuient toute chose delitable et joyeuse. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 190]). |
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I. - | Empl. pronom. au fig. "S'attacher à" : Et cely aussi qui s'estoit ahurté a regarder le paon dessusdit [au jeu des échecs amoureux], pour sa merveilleuse beauté considerer, s'y amusa sy ententivement qu'il en avoit son gieu aussi que entreoublié, et ne ly souvenoit de traire se Amours ne ly eust ramentu, sy come il faint. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 757]). |
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"Récipient généralement en verre, servant à la distillation" : Les autres miroers sont appellés pyramidal pour ce qu'ilz sont semblables a une pyramide de ronde maniere, ou qu'ilz contiennent une partie d'elle ; et est ceste figure dessoubz large et ronde, et agu dessus come un alambic est, ou un clochier rond. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 701]). |
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"Asbeste, variété d'amiante" : Ce que l'acteur faint aussi que le roy des eschecs dessusdiz estoit monté sur un cheval qui estoit d'une pierre appellee abeston, fu ainsy dit et faint pour ce que ceste pierre est d'une telle nature que, se elle est une foiz esprise et enflammee, jamaiz depuis ne pourra estre estainte, ainz demourra tousdiz la flamme et le feu perdurable, qui y sera boutés. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 682]). ...entre autres singulieres choses, l'on dit qu'il eut une perre nommée albeston, laquelle, une foiz alumée, jamais ne se consulme et toujours brusle... ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 98 v°]). |
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Celui-là perd bien son alleluia qui au cul du boeuf la chante : Et ce nous est significacions que en ceulx qui sont ainsy acoustumés et endurcyz en aucune folie, ne raison ne beau chant n'y pevent avoir lieu. Et pour ce fu il dit que "celly pert bien son alleluye, qui au cul du beuf la chante". ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 729]). |
Rem. Morawski 261 : Bien pert s'alleluye qui a dos de buef la chante, 1681 : Pour neant chante len alleluia au cul du boef. |
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- | Celui perd son alléluia qui au cul du boeuf la chante. "Perdre son temps, sa peine" : Et ce nous est significacions que en ceulx qui sont ainsy acoustumés et endurcyz en aucune folie, ne raison ne beau chant n'y pevent avoir lieu. Et pour ce fu il dit que "celly pert bien son alleluye, qui au cul du beuf la chante". ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 729]). |
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"Changement, modification" : Alteracion a son lieu es qualités, et est ceste alteracion une mutacion par laquelle la chose qui se altere acquiert ou pert aucune qualité successivement, une partie aprés l'autre ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 217]). |
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Amative d'honneur. ("Une des douze vertus chez Aristote") : Aristote aussi en son livre d'Ethiques fait mencion de .XIJ. notables vertus qu'i nomme aussi, c'est assavoir prudence, justice, force et actrempance, qui sont les quatre vertus cardinaulx et principaulx de toutes, et avec ce sont liberalité, magnificence et magnanimité, amative de honneur, debonnaireté, verité, amiableté et jocundité, lesquelles vertus servent de reprimer les .XIJ. dessusdites passions ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 442]). Magnanimité, c'est a dire vertu de grant et de noble courage, et une autre vertu aussi que Aristote appelle amative de honnour, nous enclinent aussi a nous bien contenir et raisonablement es mondainnes honneurs, sanz exceder en ce et sanz les trop fuir (...). Maiz l'autre vertu, que Aristote appelle amative de honneur, regarde les honneurs moiennes, et cely aussi qui s'y maintient a point et par bonne mesure est de grant honneur dignes, et par ceste vertu pourroit estre entendue humilité. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 443]). |
Rem. Cf. la trad. du même concept par Oresme : Car telz honeurs mendres ou moiens, l'en les puet appeter et querir plus ou moins que il n'appartient. Et celui qui superhabunde en desirer tels honeurs, il est philotime et celuy qui y deffaut est aphylotime. Et le moien est innommé et aussi les vices sont innommés. Toutesvoies, nous feignon que il aient nom phylotimie et aphylotimie (ORESME, E.A., c.1370, 166). |
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Amative d'honneur. ("Une des douze vertus chez Aristote") : Aristote aussi en son livre d'Ethiques fait mencion de .XIJ. notables vertus qu'i nomme aussi, c'est assavoir prudence, justice, force et actrempance, qui sont les quatre vertus cardinaulx et principaulx de toutes, et avec ce sont liberalité, magnificence et magnanimité, amative de honneur, debonnaireté, verité, amiableté et jocundité, lesquelles vertus servent de reprimer les .XIJ. dessusdites passions ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 442]). Magnanimité, c'est a dire vertu de grant et de noble courage, et une autre vertu aussi que Aristote appelle amative de honnour, nous enclinent aussi a nous bien contenir et raisonablement es mondainnes honneurs, sanz exceder en ce et sanz les trop fuir (...). Maiz l'autre vertu, que Aristote appelle amative de honneur, regarde les honneurs moiennes, et cely aussi qui s'y maintient a point et par bonne mesure est de grant honneur dignes, et par ceste vertu pourroit estre entendue humilité. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 443]). |
Rem. Cf. la trad. du même concept par Oresme : Car telz honeurs mendres ou moiens, l'en les puet appeter et querir plus ou moins que il n'appartient. Et celui qui superhabunde en desirer tels honeurs, il est philotime et celuy qui y deffaut est aphylotime. Et le moien est innommé et aussi les vices sont innommés. Toutesvoies, nous feignon que il aient nom phylotimie et aphylotimie (ORESME, E.A., c.1370, 166). |
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- | Ambre (jaune). "Résine fossilisée, parfois confondue avec l'ambre gris ; succin" : Ce que l'ambre a aussi proprieté especial de attraire a soy les pailles, aussi que l'aymant de attraire a soy le fer, nous segnifie la grant auctorité et la force d'amours qui s'estend en tous lieux et en toutes manieres de personnes. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 627]). Ambre, ambra en latin, est une chose moult précieuse, de jaune ou rousse couleur, que l'en treuve en la mer, et dient pluseurs que c'est le sperme de la balaine ; autres dient que c'est le fruit d'un abre qui croist subz la mer ; maiz, quoi que soit, c'est une chose de chaude et sèche nature, moult bien flairant et a haulte propriété de resjouir et conforter le cuer et la cervele, les autres membres et les esperiz qui sont dedens le corps. ([LA HAYE, P. peste, 1426, 176]). |
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Empl. trans. "Réduire à la mesure, modérer, rectifier" : ...si jeo doie demander ceo qe bosoigne me serroit, qe vous, Sire, ma demande amesuretz ensi qe, la ou jeo trop ou tropoy requeroi, jeo feusse par vous, douz meistres, attemprez et amesurez. ([HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 192]). Briefment, c'est celle [la vertu de prudence] qui enseigne et qui moustre le droit moien en toutes les oeuvres humaines, et par consequant, c'est celle qui amesure les courages humains et celle qui deffent que ly hons ne se meuve autrement qu'il ne doit et qu'il n'est raisonable. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 743]). |
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. | Toujours aime celui qui est bon ami : Le premier [point] est que le loial amant, quant ce vient a l'amer, doit s'amour mectre et son cuer tout entier en une seule singuliere personne (...). Le second point de bonne amour loial, c'est que elle, de son droit, doit estre perdurable et doit durer sanz fin, tellement que fortune ne autre chose n'en puist separacion faire, fors la mort seulement, car "tousdiz aime cely qui est bons amis", sy come il semble que Aristote veult dire. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 594]). |
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- | Qui a une amie en a cent, et celui qui en a cent n'en a nulle : ...amour excellente (...) ne peut estre a pluseurs, come Aristote dit, ainz doit de son droit tousdiz estre d'une seule a un seul et d'un tout seul aussi a une seule (...). Pour ceste cause aussi dit Ovide ailleurs que "qui a une amie, il en a cent, et cely qui en a cent, il n'en a nulle". Et pour ce aussi conseille il au contraire, entre pluseurs autres regles qu'i baille a cest propos, que cely qui se vouldroit d'aucune fole amour retraire doit procurer, s'il peut, pluseurs amies et mectre en pluseurs lieux l'ymaginacion, car l'une amour l'autre divertira. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 678]). |
Rem. Cf. aussi Morawski 910 : Il n'est chierté que en amis, 914 : Il n'est nulz petis amis, 1140 : Longe demoree fait ami noval, 1161 : Mal dis de mon ammi et mal n'en voil oïr, 1136 : Li vis a pou d'ammis et li mors n'en a nus, 1823 : Qui a un bon ami n'est pas touz desgarni, 2354 : Tieus est amis en la despense, qui ne l'est pas en la deffense. |
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- | Amour ne se peut celer : ...les amans et les dames aussi doivent estre secret et bien celans, et sy couvrir leur amour et leur fait que nul vivant ne puisse appercevoir ne veir leur pensee (...), c'est ce que amours demande de son droit, et combien que ce soit aussi come chose impossible ou au moins forte a faire, car nul ne cele bien s'amour, sy come dit Ovide, neantmoins les sages amans y doivent mettre paine tant qu'i leur est possible, car Malebouche et dame Jalousie sont anemy mortel a tous amans ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 673]). Lëonet au grant temple ala (...) : Mais Florentin qui s'esbatoit, Quant l'a veü, moult s'eslecha Et par fine amour l'enbracha (...). Bon amour ne se poet celer. (...) Il ne met pas en oublïance Ses bons amis, sur ma fïance. ([Pastor. B., c.1422-1425, 149]). |
Rem. Morawski 87 : Amor ne se puet celer ; Hassell 37, A115. |
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- | Tant dure / vaut amour comme argent dure : [cf. DI STEF., 22b]...ceulx qui sont superhabondaument riches (...) ne se congnoissent pas bien ne qui leur est amis ne ennemis, car ja soit ce qu'ilz aient entour eulx pluseurs qui se presentent et offrent come amis et de leur faire honneur, reverence et service, sy come on fait communement as riches - car come le poete dit : "tant que la richesce croit, tant l'onneur croist du riche, et aussi fait l'amour que on a a ly" ; et pour ce dit le proverbe : Tant vault amour com argent dure ; quant argent fault, amour n'est nulle ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 280]). "Mon amy, je vous aime tant Que ne le vous sauroye dire. Tousjours vouldroye en m'esbatant Demourer avecq vous, beau sire,. - Par ma foy, vus me faites rire ! C'est pour avoir une sainture ; N'y veuilliés jamais contredire : Tant vault amour comme argent dure..." ([Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 67]). |
Rem. DI STEF. 22b, amour. |
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- | Amour vainc tout : ...amours par sa force attrait les cuers mesmez qui sont dur comme fer, (...) l'eschiquier amoureux, c'est a dire l'amoureuse pensee et la consideracion des personnes amans, qui est le champ et le lieu proprement ou les amoureuses batailles se font communement, estoit fait d'une pierre d'aymant, pour nous segnifier la grant vertu d'amours qui toutes choses vaint, sy come dit Virgiles et aussi fait le proverbes commun. [«Il s'agit naturellement du célèbre "omnia vincit amor" de l'Eglogue VIII, 108» (R. M. Bidler, M. fr. 33, 1933, 180)] ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 615]). Tristifer ainsy supploia Belligere et s'y emploia De tout son sens et sa poissance, Quoy qu'assés eüst cognoissance Que par doulz regars sans clamour Donné lui ot celle s'amour Des qu'au vert pouplier flajoloit (...). Et quoy que son fait ainsy conte Tristifer, la belle erranment Respont : "Mon coer entierement Vous doing, car Amours qui tout vaint A fine force m'y convaint..." ([Pastor. B., c.1422-1425, 68]). |
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- | L'oeil est volontiers où amour est : ...par regarder doulcement, et par especial quant telx regard est souvent repetés, est significacion prise d'amour et de doulçour, car on regarde voulentiers ce que on aime. Et pour ce dit le proverbe commun que "l'oeil voulentiers est ou amours est". Et pour ce aussi dient aucuns que "les yeulx sont les messages d'amours", pour ce que "amours par regard se commence et par veir est amours engendree". ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 555]). |
Rem. DI STEF., 603b. |
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- | Vraie amour ne peut seigneurie souffrir : ...orgueil est un des plus grans ennemis que amours ait, car amours ne desire que humilité, paix, doulçour et concorde et debonnaireté et toute courtoisie, et orgueil ne demande que desdaing et fierté et rigueur et discorde (...). Orgueil aussi veult seignourir partout et surmonter les autres, et "vraie amours ne peut seignourie souffrir", sy come dit Ovide. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 561]). |
Rem. Morawski 1440 : Oncques amour et seigneurie ne s'entretindrent compaignie ; Hassell 38, A126. |
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- | Aussi bien sont amourettes sous bureaux comme sous brunettes : ...ce n'est pas, quant as meurs, vices ne blasmes que nul, tant soit vaillans ne noble, doie reprochier ne reprendre et pour ce que tel vilenie, ou estre ainsy vilain, n'est pas aussi chose a amours contraire, selon ce que le proverbe dit car Aussi bien sont amouretes Soubz buriaux come soubz brunetes. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 450]). Et estre vouldroye amoureux D'une leale pastourelle, Sy seroie trop plus heureux Que d'amer n'en tour n'en tourelle. Aussi bien sont les amourettes Doulces, leales, avenans, Soubx bureaux comme soubx brunettes, Voire, et plus longuement tenans Dangier, fortune, mesdisans, Laissent bergieres et pastours Et vont tourmenter les amans Qui sont es chasteaux et es tours. ([MARTIN LE FRANC, Champion dames III, F., 1440-1442, 115]). Et estre vouldroye amoureux D'une leale pastourelle, Sy seroie trop plus heureux Que d'amer n'en tour n'en tourelle. Aussi bien sont les amourettes Doulces, leales, avenans, Soubx bureaux comme soubx brunettes, Voire, et plus longuement tenans Dangier, fortune, mesdisans, Laissent bergieres et pastours Et vont tourmenter les amans Qui sont es chasteaux et es tours. ([MARTIN LE FRANC, Champion dames III, F., 1440-1442, 115]). |
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1. | "An (en tant que unité supérieure du calendrier)" : ...la plus notable partie du temps, c'est l'an, qui n'est autre chose que la revolucion du soleil ou le tour que le soleil fait entour le zodiaque, lequel tour se fait en .CCCLXV. jours et le quart d'un jour ou environ. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 72]). Cestui, comme pur astrologien, devisa les temps par ans et par moys, plus convenablement que fait encores n'avoit esté. ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 20 r°]). Il [Romulus] fist le kalendrier duquel nous usons. Il partit l'an en dix mois et le fist commancer en mars pour l'onneur de son dieu Mars et pour ce qu'il disoit femme porter IX mois et se delivrer au Xe ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 40 v°]). ...il [Jules César] fist condescendre les plus sages de toute Egipte à son oppinion touchant le cours du Soleil, et, selon ce, il ordonna et divisa l'an en trois cens soixante cinq jours et VI heures ou environ, desquelles heures parties en quatre ans se fait le jour du bissexe, lesquieux jours il partit en XII mois, desquelz il nomma l'un de son nom jullet. ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 69 v°]). |
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B. - | Au fig. JEUX [Échecs] Mater en l'angle. "Mettre en échec, prendre au piège" : Cy parle l'aucteur comment le Grant Serpent regnant a Mylan, par un Serpent de sa lignie fu macte en l'angle au jeu de l'eschequier. ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 280]). ...pour ce faint il et veult ainsy moustrer secretement, par le gieu des eschez, come il fu en sa jonesce au gieu finablement matés en l'angle d'une fierge, c'est a dire qu'il fu en sa jonesce espris et esmeus d'amer une plaisant et jone damoiselle par ses amoureux traiz. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 603]). |
Rem. Cf. DI STEF., 25c, s.v. angle (même ex. de Mézières). |
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- | Poirier d'angoisse. "Variété de poirier dont les fruits ont un goût très âpre" : Elle [la montagne de l'Ambition] est aussi paree et remplie d'arbres nobles et beaux et excellens et par especial d'arbres qui portent fruit, comme sont oliviers, loriers, pins, paumiers, cyprès, basmes, figuiers, peschiers, amandiers, coigns, dactiers, poiriers de saint Reule et d'angoisse, et d'autres moult divers. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 312]). |
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"Qui forme un angle" : ...et sy est aussi de la plus grant capacité, car qui comprimeroit le cercle et ramenroit a figure quarree ou a aucune autre angulaire figure, le cercle comprendroit plus grant espace en soy que ne feroit la figure angulaire, et aussi fait l'espere ou regard des autres figures corporeles. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 643]). |
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"Habitant d'un lieu de la terre diamétralement opposé à un autre lieu" : ...tout aussi le soleil qui de nuit est soubz terre muciés se moustre en orient quant il se lieve, et aussi se muce il en occident soubz terre quant a nous, et sy se moustre et lieve quant as antipodes. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 527]). |
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II. - | "Flatter, caresser" : ...desquiex [flateurs] on treuve assez maintenant, et par especial as cours de grans seignours, car la sont il aussi retrait et avancié assez plus tost que es lieux ou on n'a cure de oïr que verité, pour ce qu'ilz se conforment et acordent as seigneurs dessusdiz, et qu'i les aplanient et endorment et leur ostent les plumes, et qu'il sont tousdiz prests de dire : "Monseigneur dit voir". ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 293]). ...et [la licorne] vient tout droit vers elle et se presente a ly moult debonnairement, et la pucelle aussi qui est bien entroduite, benignement la aplanie et reçoit et son gyron ly offre, ouquel la beste seurement se couche et de legier se endort ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 657]). |
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II. - | "Flatter, caresser" : ...desquiex [flateurs] on treuve assez maintenant, et par especial as cours de grans seignours, car la sont il aussi retrait et avancié assez plus tost que es lieux ou on n'a cure de oïr que verité, pour ce qu'ilz se conforment et acordent as seigneurs dessusdiz, et qu'i les aplanient et endorment et leur ostent les plumes, et qu'il sont tousdiz prests de dire : "Monseigneur dit voir". ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 293]). ...et [la licorne] vient tout droit vers elle et se presente a ly moult debonnairement, et la pucelle aussi qui est bien entroduite, benignement la aplanie et reçoit et son gyron ly offre, ouquel la beste seurement se couche et de legier se endort ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 657]). |
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"Fait de se rapprocher, condensation" : ...et la diminucion [d'une substance] selon ceste maniere se fait aussi par la approximacion ou la constriction des parties de la chose qui ainsy amenuise, et ceste est appellee condempsacion. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 217]). |
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2. | [P. allus. à la légende d'Alexandre le Grand] Arbres du soleil et de la lune. "Arbres oraculaires et sacrés dont les fruits mangés par les prêtres procurent une longévité de trois cents ans" : Et de ce vint aussi par avanture que les arbres qui anciennement soloient estre en Ynde, qui rendoient respunses veritables à toutes les demandes qui leur estoient faictes, estoient appellés les arbres du soleil et de la lune. De ces merveilleux arbres treuve on, en une epistre que Alixandre escript a son maistre Aristote, qu'ilz ont de hault cent coutes et sont de telle nature que, des que le soleil en levant au matin peut attaindre de sez raiz les arbres dessusdiz, il s'enclinoient dusques vers leurs racines, et lors ilz respondoient a ce que on demandoit ; et pour ceste merveille y ala Alexandre, quant il ot proposé d'aler en Babiloine, pour savoir quelle fortune ly debvoit avenir en ce voyage. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 86]). Zenophilus de Calcidone fut stipendié de plusieurs princes de la chevallerie de Alexandre, pour l'experience qu'il avoit en la science des estoilles (...) Fut, selon aucuns, appellé de Alixandre pour aller oyr la responce des arbres du Soleil et de la Lune ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 57 r°]). |
Rem. Cf. G. Sodigné-Costes, Bien dire et bien aprandre 11, 1993, 397-398. |
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- | En armes et en amours, contre une joie, il y a mille douleurs : Et pour ce qu'il avoit en l'eschiquier dont nous parlons plus d'aymant que d'ambre, sy come l'acteur faint, ce segnifie aussi qu'il y a en amours communement plus de mal que de bien et de deul que de joye, sy come dit Ovides ; et ce pretend aussi le proverbe qui dit que En armez et amours, contre une joye a mil doulours. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 628]). |
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- | Prov. En armes et en amours, contre une joie, il y a mille douleurs : Et pour ce qu'il avoit en l'eschiquier dont nous parlons plus d'aymant que d'ambre, sy come l'acteur faint, ce segnifie aussi qu'il y a en amours communement plus de mal que de bien et de deul que de joye, sy come dit Ovides ; et ce pretend aussi le proverbe qui dit que En armez et amours, contre une joye a mil doulours. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 628]). |
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"Propriétés aromatiques" : Et pour ce dit Ysidorus que le lorier est de "loange" dit, pour ce qu'il est sur tous arbres loés, car avec ce que le lorier est bel et de tres belle forme et qu'il est tousdiz vert, et yver et esté, est il de grant aromaticité et de grant efficace et vertu merveilleuse sur toutes autres, sy come dit Dyascorides. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 92]). |
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Artérie vocale. "Trachée artère" : L'aterie vocal fu aussi ordenee pour fere voye à l'air ainsy attrait tout droit dusques au pommon, et pour le mettre hors aussi arriere, sy come il est neccessité pour pluseurs causes. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 95]). |
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Empl. trans. "Rendre rude et grossier, abêtir" : Oyseuse aussi fait toutes les vertus de l'ame relongnier et l'engin arudir, et ce n'est pas merveilles, car tout aussi que "les vertus moraulx, les ars et les sciences qui embelissent l'ame et la parfont par souvent y entendre et souvent user d'elles et par souvent leurs oeuvres exercer sont en la fin acquises", selon le Philosophe, tout aussi par oyseuse, par les en negligence mectre et par non user d'elles, sont elles oubliees ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 512]). |
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II. - | Empl. intrans. au fig. Assener à qqc. "Parvenir à qqc." : ...sy come aucuns communement au gieu dez dés gaignent et les autres au contraire tousdiz communement ilz perdent, et c'est une maniere de fortune, come il fu dit devant - tout aussi sont aucuns de leur nature sy eureux et sy bien fortuné, quant a penser ou a pronostiquer des choses dessusdites secretes et occultes, qu'ilz asennent tousdiz communement a la vraye partie. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 85]). |
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III. - | Empl. abs. [Jeu d'échecs] Manière d'asseoir de Lombardie. "Assise lombarde" : ...et pour ce que on peust raisonablement traire des eschez dessusdiz, pour ce convint il ordener qu'il y eust de poins vuis autant come de plains au commencier du gieu ; et par ainsy, il fu neccessité qu'il y eust .LXIIIJ. poins en l'eschiquier, c'est assavoir .XXXIJ. plains de eschés et .XXXIJ. vuis, et c'est voir selon la maniere de asseoir de Lombardie qui vient de la premiere ymaginacion, ce samble, de ceulx qui trouverent le gieu premierement. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 608]). |
Rem. Possibilité qu'a le roi de «parcourir deux ou trois cases lors du premier mouvement, conformément à ce que Murray appelle l'assise lombarde, qui évoluera vers ce qui est maintenant le roque» (Éd., LXV) ; cf. aussi J.-M. Mehl, Les Jeux au royaume de Fr. du XIIIe au déb. du XVIe s., 1990, 128-129. |
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3. | [Jeu d'échecs] "Position, situation" : ...et avec ce dit : "eschec" a son roy, qui moult le adommaga, car elle en prist aussi a l'autre trait son roc senestre pour le chevalier dessusdit que elle osta de la voye de son roc, sy come on peut evidanment veir en l'eschiquier sensible, qui bien l'asiete et les traiz considere. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 757]). |
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ASTR. "Astronomie, astrologie" : Astrologie est scienche qui enchierque les mouvemens des corps celestres et si les monstre... ([Compil. sc. étoiles C., a.1324, 56]). La .vi.e des ars ou des sciences liberaulx et la tierce des quatre dessus dictes, c'est astronomie ou astrologie, qui traitte et determine du ciel et des estoilles. Et ceste science a deux principaux parties, l'une des mouvemens, laquelle est appellee communement des anciens astrologie, l'autre des jugements que s'en ensuit, et ceste aussy des anciens le plus communement est astronomie appellee. Maiz se elle est appellee en general astrologie ou astronomie, il ne peu ja chaloir ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 17]). ...laquelle utillité ne se prent pas de la simple theorique des mouvemens, mais des autres parties de astrologie. ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 5 r°]). ...je ne tends que à une seulle fin principalle, c'est, Sire, que vous puissez congnoistre clerement et evidemment que la science de astrologie est vraye et certaine science, fondée sur fondemens certains, qui sont nombre, mesure, raison naturelle et princippes de phillozophie et que, non sans cause, elle a esté mise au nombre et comme doyenne desdicts sept ars liberaulx ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 5 v°]). |
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ASTR. "Astronomie-astrologie" : Astronomie est une science qui regarde les effecs des corps celestres et si les observe. ([Compil. sc. étoiles C., a.1324, 56]). Li science des jugemens d'astronomie si est ausi prouvee par les revolucions, par les mutacions de l'air, par les nativités, par les questions, par les elections et par les entencions... ([Compil. sc. étoiles C., a.1324, 92]). La .vi.e des ars ou des sciences liberaulx et la tierce des quatre dessus dictes c'est astronomie ou astrologie, qui traitte et determine du ciel et des estoilles. Et ceste science a deux principaux parties, l'une des mouvemens, laquelle est appellee communement des anciens astrologie, l'autre des jugements que s'en ensuit, et ceste aussy des anciens le plus communement est astronomie appellee. Maiz se elle est appellee en general astrologie ou astronomie, il ne peu ja chaloir ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 17]). ...et fut le premier qui escripvit astronomie et qui ordonna la science du corps des estoilles ([SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 15 r°]). |
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A. - | Soi en attendre à qqc. "S'en remettre à" : Et a ce que vous dittes que, se le Roy vous voulet croyre, il n'aret nulz clers sez balliz, prevos ou receveurs, je m'en attens a ce que le Roy en fera. ([Songe verg. S., t.2, 1378, 199]). ...et se mectent aussi en avanture, car ilz aiment au fort mielx a morir que a vivre en tel langueur ou en tel servitude ; maiz il leur venist mielx qu'ilz s'en atendissent du tout au vengement de Dieu. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 293]). |
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"Pièce du jeu d'échecs qui peut circuler en diagonale d'un bout à l'autre de l'échiquier ; fou" : ...a un seul jeu d'eschez, trayant un auffin en travers, macta le Grant Serpent en l'anglet, et fu seigneur de l'eschequier commun, c'est assavoir de la droicte moitie du royaume de Lombardie ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 281]). Lors un petit pion par droit et par raison en presence du roy assauldra un grant [roch] ou un offin. Et s'il saura bien trayre par droyt et par justice ou milieu de l'eschequier et pres du roy et de la royne, il ara sa querelle et la mectra a fin. ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 182]). Les deux offins qui saillent troys poins en belinch, sont tes serviteurs, conseilliers et officiers. Les deux chevaliers peuent estre prins pour la vaillant chevalerie du royaume de Gaule. ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 480]). Ly auphin sont les juges et les conseillers sages, lesquiex doivent savoir les loys et les coustumes, et justement et loyalment tousdiz le prince conseillier, et tousdiz avoir l'oeyl au bien et au salut de la communité et fere a chascun droit et raison equalment sanz quelconque faveur. Les aulphins donc sont neccessere a la communité et par especial en temps de paix ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 5]). ...le jeu fu ramené à ce qu'il ne lui demoura de sa partie que trois eschez tant seulement, c'est assavoir son roy et son senestre alphin et le paonnet dessusdit au mireoir (...). Son roy demoura pour atendre le mat, et son senestre alphin, c'est Esperance, et Souvenir aussy. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 762]). |
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"Pièce du jeu d'échecs qui peut circuler en diagonale d'un bout à l'autre de l'échiquier ; fou" : ...a un seul jeu d'eschez, trayant un auffin en travers, macta le Grant Serpent en l'anglet, et fu seigneur de l'eschequier commun, c'est assavoir de la droicte moitie du royaume de Lombardie ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 281]). Lors un petit pion par droit et par raison en presence du roy assauldra un grant [roch] ou un offin. Et s'il saura bien trayre par droyt et par justice ou milieu de l'eschequier et pres du roy et de la royne, il ara sa querelle et la mectra a fin. ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 182]). Les deux offins qui saillent troys poins en belinch, sont tes serviteurs, conseilliers et officiers. Les deux chevaliers peuent estre prins pour la vaillant chevalerie du royaume de Gaule. ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 480]). Ly auphin sont les juges et les conseillers sages, lesquiex doivent savoir les loys et les coustumes, et justement et loyalment tousdiz le prince conseillier, et tousdiz avoir l'oeyl au bien et au salut de la communité et fere a chascun droit et raison equalment sanz quelconque faveur. Les aulphins donc sont neccessere a la communité et par especial en temps de paix ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 5]). ...le jeu fu ramené à ce qu'il ne lui demoura de sa partie que trois eschez tant seulement, c'est assavoir son roy et son senestre alphin et le paonnet dessusdit au mireoir (...). Son roy demoura pour atendre le mat, et son senestre alphin, c'est Esperance, et Souvenir aussy. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 762]). |
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B. - | "Croissance (de l'homme)" : Et ce dit Aristote pour ce qu'il parle de ceulx qui sont eunuche, c'est a dire de ceulx qui sont chastrés ou maleficié es membres de generacion, sy qu'il n'ont povoir ne talent d'y entendre, lesquiex sont ramenés a nature feminine, et pour ce croissent ilz et procedent en leur augmentacion plus du long que du lé ne du parfont, come les fames de leur nature font, ou regard des homes parfaiz qui croissent du long et du lé et du parfont ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 260]). On pourroit aussi dire que ce est pour ce que toute la superfluité qui es enfans pourroit convenable estre a generacion de poil se convertist du tout en leur norrissement et en leur augmentacion aussi, dont ilz ont grant besoing. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 343]). |
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B. - | "Croissance (de l'homme)" : Et ce dit Aristote pour ce qu'il parle de ceulx qui sont eunuche, c'est a dire de ceulx qui sont chastrés ou maleficié es membres de generacion, sy qu'il n'ont povoir ne talent d'y entendre, lesquiex sont ramenés a nature feminine, et pour ce croissent ilz et procedent en leur augmentacion plus du long que du lé ne du parfont, come les fames de leur nature font, ou regard des homes parfaiz qui croissent du long et du lé et du parfont ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 260]). On pourroit aussi dire que ce est pour ce que toute la superfluité qui es enfans pourroit convenable estre a generacion de poil se convertist du tout en leur norrissement et en leur augmentacion aussi, dont ilz ont grant besoing. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 343]). |
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- | Avantage (du jeu). "Situation du joueur qui aura gagné après le prochain coup" : Adonc apperçut l'acteur evidanment, sy come il faint, que celle damoiselle qui jouoit contre ly avoit du gieu l'avantage de trop et la meilleur partie, et se fut voulentiers, sy come il dit, rendus et tenus pour maté, s'il eust bien esté asseurés qu'i la peust une autresfoiz remater a son tour. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 758]). |
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- | "Faire savoir" : Le coq qui avise les heures et qui, ce samble, les enseigne en chant, aussi come pour esveillier les endormis et pour les paresceux exciter a bonne euvre, peut estre raportés as marchans dont Mercures est dieux ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 255]). |
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B. - | "S'imaginer qqc., s'appliquer à trouver qqc. pour quelque fin" : Pour quoy nous devons savoir que Tulles dit qu'il est necessité que le bon orateur ait cinq choses en soy, s'il veult bien ordener sa parole a son droit, c'est assavoir invencion, disposicion, elocucion, memoire et pronunciation. C'est a dire qu'il se doit pourveir premierement et aviser d'aucunes choses vraies ou semblant estre vraies, qui facent apparoir sa cause estre bonne et prouvable. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 255]). |
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. | Demeurer en balance. "Rester indécis" : Et le jonez amans aussi qui se apperçoit d'autre part se refraint et ne se ose avancier, ne ly du tout aussi determiner s'il poursievra ou non ce que amours ly conseille, et pour ce demeure il aussi come en balance ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 757]). |
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A. - | "Tromper, frauder" : ...qui tousjours estoient ententis et occupez en saintes meditacions et par leurs bonnes euvres edifioient eulx et leur proesme. Ilz ne baretoient nullui ne bleçoient mais deduisoient leur vie en purté et en simplesse, et crucifioient et tourmentoient leurs corpz sans pitié. ([Horloge de sapience S., c.1389, 81]). ...luxure donc y est pour deliter, et avarice y est pour profiter, et trayson enfin pour l'amant bareter. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 245]). |
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D. - | [Du point de vue de la perception visuelle] Couleur basse. "Couleur discrète, terne" (anton. aiguecouleur) : ...et pour ce y sont les couleurs plus propices, qui sont de grant veue et de grant difference, que les autres simples couleurs ne sont - maiz amours au contraire se veult couvrir et celer par nature, et tenir closement - et pour ce veons nous que les amans soutilz et honnourables communement aiment mielx les basses couleurs et de simple maniere que les autres ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 624]). |
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A. - | "Récipient en cuivre" : Quant on veult aussi mectre une aguille en un bacin plain d'yaue (...), s'on la boute en un neu de festu ou en un poy de liege qui la face noer et soustenir sur l'yaue, se on offre l'aymant par dessoubz le vaissel quelque part que ce soit, on voit sensiblement que l'aguille vendra tout droit devers la pierre ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 615]). |
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B. - | "Instrument de musique en métal sur lequel on frappe" : ...au son et a la noise du bacin, (...) elles [les abeilles] s'asemblent lors, maiz ce n'est pas pour la noise du bacin, car elles ne oyent point (...) maiz c'est pour ce que elles sentent adonc par leur vertu tactive l'air fremir et trambler ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 160]). |
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B. - | [D'une bête] "Combatif" : ...car nous voions evidanment en pluseurs especes de bestes que les femeles sont plus hardies et plus batailleuses, et mesmes plus fortes et plus grandes de corps que les masles ne sont ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 6]). |
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. | Ni d'ongles, ni de bec. "D'aucune façon" : Franchise ne fait mal a personne quelconques, ne de ongles ne de bec, c'est a dire qu'il n'a en ly ne vilaine parole ne malvaise pensee qui puisse nuire a autry, ainz veult a tous, come dit est, aidier. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 669]). |
Rem. Loc. non enregistrée par DI STEF., ni s.v. bec, ni s.v. ongle. |
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"Cible, but des flèches" : ...qui sont aussi come saiectes amoureuses que cel regard renvoie au cuer du regardant, come l'arc renvoie la saiecte au bersaut pour actaindre le signe, et par ainsy les flesches dessusdites l'ataignent et tresperchent bien souvent ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 555]). |
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"Caractère qui assimile l'homme à la bête" : Les cornes [du dieu Bachus] segnefient la bestialité, a quoy le vin oultrageusement pris le beveur ramaine, car le vin ly fait perdre, come dit est, l'usage de raison et le fait devenir come beste cornue. ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 337]). |
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- | [P. oppos. à ange, être spirituel] : ...car ilz [les philosophes] considererent que ly hons estoit aussi come d'une nature moienne entre les bestes mues et les angres du ciel, et par ainsy qu'il resambloit en aucune maniere a bestes d'une part, et d'autre part as angres. Et pour ce disoient ilz oultre que, selon ce qu'il sambloit as bestes, selon ce ly estoit aussi deue la vie delitable ; et selon ce qu'il estoit d'autre part as angres ressamblables, selon ce ly estoit aussi deue la vie contemplative et la congnoissance de verité ([EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 349]). |
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